Le ravalement de façade : pour encourager la transition énergétique des bâtiments

Depuis plusieurs mois, le gouvernement met les bouchers doubles afin de développer la transition énergétique des bâtiments en France. Il a imposé par plusieurs décrets, les travaux de rénovation énergétique sur les copropriétés comme le ravalement de façade, l’isolation thermique et la rénovation de toiture d’immeuble, trois exemple de gros travaux qui coûtent mais sont nécessaires pour l’environnement.

Un ravalement de façade c’est quoi ?

Le ravalement de façade concerne tous les travaux qui visent à modifier l’apparence de la façade d’un bâtiment. Il bénéficie généralement d’un revêtement de façade qui est une couche supplémentaire pour protéger et rendre la façade jolie. En temps normal, la loi relative à la Solidarité et au renouvellement Urbain impose d’effectuer un ravalement de façade unique tous les dix ans pour l’entretien de l’immeuble contre les dégradations quotidiennes sur la façade telles que les intempéries, la pollution, l’humidité et la corrosion dû à l’atmosphère.

A noter que dans certain cas, un permis de construire est parfois nécessaire pour un ravalement de façade. Cela concerne principalement les bâtiments à proximité de monuments historique.

Des coûts importants mais…

Pour les maisons indépendantes, le ravalement de façade est entièrement à la charge du propriétaire. En ce qui concerne les copropriétés, les frais de ravalement gérés par le syndic, sont répartis équitablement entre tous les copropriétaires. Un vote en assemblée générale sera demandé pour lancer le chantier afin que l’ensemble des copropriétaires soient d’accord pour démarrer les travaux.

Cependant, pour aider les copropriétaires à payer leur frais de chantier, des subventions nationales ou mêmes locales sont disponibles. On peut citer l’éco PTZ, le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE), la TVA à 5.5% et les programmes Habiter Mieux et Eco-Rénovons Paris. Ces dispositifs peuvent rembourser une grande partie du montant des travaux allant de 25 % à la totalité des frais en fonction des cas.

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